Régionaliser Paris: Les migrations régionales vers Paris

En cette rentrée radiophonique, Les Voix du Crépuscule ouvrent un nouvel horizon dans leur réflexion sur le Paris des diasporas. Elles poursuivront la cartographie des habitants de la capitale afin d’esquisser l’image d’un Paris cosmopolite.

Cette première émission portera sur les migrants. Migrant, ce mot, cette réalité qui fait tant fantasmer, qui occupe tant de place dans la sphère publique, qui fait couler tant d’encre. Migrant. De tous les sens, de tous les imaginaires dont l’on remplit ce mot, le migrant est toujours perçu comme l’étranger, celui qui vient d’un autre pays.

Et pourtant, avant d’être internationales, les migrations vers Paris furent d’abord régionales ; Paris, avant d’être capitale internationalisée, fut d’abord ville régionalisée.

C’est pour explorer cette histoire souvent méconnue des migrations régionales que les micros des Voix se poseront sur les rivages pas si lointain de la ville lumière au XIX^ème siècle.

Que ce soit au Montparnasse breton, au boulevard Saint-Antoine auvergnat ou encore sur la Montagne Sainte-Geneviève et la place Maubert limousine, Paris est habitée par ses régions.

Aujourd’hui encore, les 3/4 des parisiens ne sont pas nés dans la capitale !¹

Si certains s’occupent de provincialiser l’Europe, Les Voix du Crépuscule s’attelleront jeudi prochain, en direct à 20h sur Radio Campus Paris, à la lourde tâche de régionaliser Paris.

Nous serons pour ce faire en bonne compagnie car nous recevrons

Marc TARDIEU, écrivain, auteur notamment de : Les Bretons à Paris. De 1900 à nos jours ; Le Bal de la rue de Lappe ; Le bougnat …