Le petit déj' à l'heure de l'apéro • La Matinale de 19h
13:00
13:59
Invisible, difficile à saisir, difficile à traiter, elle semble se détériorer en France depuis l’arrivée du Covid et le triste enchaînement de crises politico-socio-écologiques en cours et à venir. Vous l’avez peut-être deviné, aujourd’hui, on va vous parler de santé mentale!
Les tous derniers chiffres de l’étude CoviPrev, lancée par Santé Publique France en mars 2020, affirment que 15 % des Français et Françaises montrent des signes de dépression, 23 % des signes d’anxiété et 69 % déclarent avoir eu des problèmes de sommeil au cours des 8 derniers jours. Ces sont des niveaux jugés “élevés” ou “très élevés” par rapport aux chiffres hors-pandémie. Y a de la joie, donc.
La parole autour de la santé mentale se libère en France, comme le montre la multiplication des témoignages de dépressions et de burn-out depuis 2020. Des initiatives politiques voient le jour également, comme le lancement du programme MonPsy par l’Assurance maladie le 5 avril dernier. Pourtant, les idées reçues sont nombreuses et l’accès au soin reste compliqué, surtout pour les plus démunis. Suivre une thérapie peut coûter très cher et surtout, cela prend du temps. La difficulté à traiter les maladies mentales et l’inégal accès au soin contribue à accentuer la fracture sociale dans le pays.
Mais finalement, de quoi parle-t-on quand on aborde le sujet de la santé mentale ? Quelles sont les populations les plus vulnérables et pourquoi ? Quels dispositifs sont mis en place pour soigner ces maux invisibles mais pourtant bien réels ? C’est de tout cela dont on va parler au comptoir de l’Happy Hour Scientifique aujourd’hui avec notre invité, Bernard Elghozi.
Musiques
Animation Méli Bry
Réalisation Benjamin Mace
Chroniques et reportages Ewen Jaffre, Pierre-Yves Lerayer, Arianne Mureau & Joachim Taieb