Pharoah Sanders • Harvest Time
La diaspora algérienne de Paris
Le vendredi 12 janvier 2018, la maire de Paris recevait à l’Hôtel-de-Ville la communauté berbère pour fêter yennayer 2968. Le nouvel an kabyle, événement symbole pour une communauté longtemps reléguée au second plan en Algérie, avait cette année un parfum particulier. Reconnue comme jour férié suite à la décision du président Bouteflika, il s’agissait plus que jamais d’une reconnaissance joyeuse de l’identité algérienne dans sa diversité.
Les Voix du Crépuscule vous propose cette semaine de se plonger dans la vie de ces parisiens et parisiennes qui gardent un lien fort avec l’Algérie, qu’il s’agisse de leur lieu de naissance ou de ceux de leurs parents. Formant la plus grande communauté d’origine étrangère de la capitale, cette diaspora nous est connu de tous, que ce soit par les soirs de matchs de l’équipe des Fennecs ou les airs de raï qui nous restent en tête. Témoins de la mémoire coloniale, ces migrants ont vu au fil des décennies se déliter, puis se reconstruire dans la douleur, une relation intime entre deux pays liée par un sordide passé.
Pour en parler, nous recevrons Marie Poinsot, politologue, co-auteure avec Serge Weber de Migrations et mutations de la société française - l’état des savoirs.
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Les Voix du Crépuscule
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