The Beach Boys — Surf’s Up, 1971 (Ep. 26) // 02.10.15

Bam bam les gusses, c’est l’heure de la rentrée ! En retard, comment ça en retard? Voyons, à Radio Campus, on rentre pas avec les ronds-de-cuir.

Une rentrée que Dr Bro veut vous aider à surmonter : pour reprendre les hostilités, j’ai pioché dans un de mes plus chéris albums incompris, un album de chevet éternel, un chef d’oeuvre de la pop.
La grande force de cet album c’est d’abord son timbre. Mais n’allons pas trop vite: il s’agit de l’album SURF’S UP, de 71, des Beach Boys. Rien que ça !

Je sens déjà les blasés dans le fond (mettez-vous une claque, SVP) qui sont là, bouah, pfff, un album des Beach Boys, il en a pas marre d’enfoncer des portes ouvertes? Bon alors déjà, vous allez pas me la faire à l’envers, en 71, les Beach Boys en sont déjà à 17 albums studio (!!!). 71, 17, mmmmmh… COMPLOT ! MYSTERE ! DA VINCI CODE !! Euuuuh, non, on s’égare….

DONC ! Les Beach Boys, en dehors de la période sous la main-mise de Brian Wilson, c’est beaucoup d’albums vaseux. Et après l’avortement du dantesque et inégalé projet SMiLE, c’est plusieurs albums où des titres (placardisés par Brian) ont été ressortis pour sauver les meubles. Au milieu de tout ça, un album, en 71, SURF’S UP donc, est l’album de la passation, celui où le groupe est un groupe, où le frère Carl prend les rennes. Brian Wilson est très mal signe encore 4 titres. Bref, cet album c’est celui de la transformation complète du groupe, un album, comme je le disais, avec un timbre unique.

Sombre, sonnant comme un orage aquatique de nuit, l’album SURF’S UP est une prouesse unique dans l’histoire du groupe (avant c’est Brian, après ça se casse terriblement la tronche). Trop vite oublié, trop vite cannibalisé par le titre éponyme aux oreilles des béotiens, les gusses, je vous propose une plongée dans un album bien plus culte et majeur qu’il n’y parait. Et en plus, c’est la première sortie officielle de la chanson-titre.

Vendredi 2 octobre, 18h55 : ouvrez grand les cages à miel pour le grand retour !

Till I Die, nouvelle compo hyper joyeuse de Brian Wilson, pour cet album :