Ma ligne de chance - Casablanca, musique et nostal...
Ma ligne de chance - Casablanca, musique et nostalgie 05.02.18.

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dimanche 4 février 2018
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4 minutes pour aborder les plus grandes répliques du cinéma, vous êtes bien dans Ma ligne de chance, sur Radio Campus Paris. Nous nous tournons aujourd'hui vers un film culte, qui a marqué l’histoire du cinéma : Casablanca. Une réplique d'Ingrid Bergman nous a incités à parler de la nostalgie.

https://www.youtube.com/watch?v=7vThuwa5RZU

« Play it Sam. Play ‘As time goes by’. » « Joue-le, Sam. Joue ‘Comme le temps passe’. » Cette réplique d’Ingrid Bergman nous a donné à penser. Et voici notre interprétation, subjective bien sûr, de cette trouvaille des scénaristes Epstein, Koch et Robinson.

Ilsa, alias Ingrid Bergman, adresse cette réplique à Sam le pianiste, alias Dooley Wilson, à l’intérieur du bar de Rick, alias Humphrey Bogart. Nous ne tardons pas à comprendre que des liens étroits ont unis par le passé Ilsa et Rick, et que Sam en a été le témoin. Le dialogue est d'ores et déjà empreint de nostalgie. Le pianiste se refuse d’abord à jouer le morceau demandé par Ilsa. Devant l’insistance de celle-ci, qui fredonne le-dit morceau, il s’y résigne, tant bien que mal.

Un thème fédère cette scène : la nostalgie. Mais comment comprendre ce que Casablanca a à nous apprendre sur la nostalgie ? Ecoutez notre podcast pour le savoir ! Car nous y abordons la vision de la nostalgie de Vladimir Jankelevitch. Elle va en effet nous aider à aborder cette scène du film. Seulement, le philosophe ne suffira pas : il nous faudra aussi nous tourner vers Proust, et le rapport entre musique et mémoire. Le spectateur se sent alors, à l'écoute d'As Time Goes By, comme un nouveau Swann. Il ne tient qu'à vous de comprendre en quoi, en découvrant notre interprétation !

Les références de l'émission:

   

Pour aller plus loin:

Sur le regret ou le remords pour la philosophie classique, le Traité des passions de Descartes.

A propos de l'art comme producteur d'émotions, toute l'oeuvre de Proust...

Une autre distorsion de réplique culte: Dark Vador ne dit jamais "Luke, je suis ton père". En effet, il n'a pas prononcé le nom de son fils...

Ma ligne de chance
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