1991, une planète du rock se meurt pendant qu’une autre sort de sa coquille.
Va apparaître, au milieu des nouveautés grunge et stoner, le chant du cygne, que dis-je, la fin de parcours des Pixies, passée sous silence, peu vantée, peu chantée, après 3 albums de feu, aux limites de la séparation.
Qu’on ne s’y trompe pas : malgré son accouchement difficile, c’est un coup de génie ! Le vilain petit garage.
Un OMNI (Objet Musical Non Identifié) qui oscille entre garage, indé, retours de punk. Une perle, un inclassable, le genre qu’on ne croise plus depuis longtemps. Jusqu’au bout, les Pixies auront été hors normes. Saluons l’album le plus fou, le plus déjanté des Pixies. Et brûlons tous ceux qui pensent à Fight Club dans l’assistance —Ce film a complètement plombé la légende de ce groupe.
Lets’ rock !