L'émission des DJ bénévoles de Radio Campus Paris • Circulaires
22:00
23:59
Dans ce nouvel épisode, Thelma et Louise s'intéressent au rapport qu'entretiennent les femmes avec la littérature. Pourquoi écrire ? Ecrit-on différemment lorsqu'on est une femme ? Quel rapport au langage tisse-t-on au fil de sa vie ? Existe-t-il des événements indicibles ? Pour répondre à toutes ces questions, deux écrivaines sont présentes en studio. Louise Chennevière, qui vient de publier "Comme la chienne", son premier roman aux éditions P.O.L, et Lola Lafon, auteure de cinq romans aux éditions Actes Sud, dont le dernier "Mercy, Mary, Patty" raconte l'histoire de la jeune Patricia Hearst, petite-fille du célèbre magnat de la presse William Randolph Hearst, enlevée contre une rançon par un groupuscule révolutionnaire
En 1929, dans "Une chambre à soi", Virginia Woolf revenait sur les conditions nécessaires à la création littéraire pour les femmes : "il faut au moins disposer de quelques argent et d'une chambre à soi" écrivait-elle. Autrement dit, une indépendance financière, mais aussi un lieu, à l'abri des regards. Presque un siècle plus tard, Louise Chennevière et Lola Lafon débattent de cette dimension matérielle, nécessaire aux femmes pour créer. On entend aussi la voix d'Annie Ernaux qui revient sur la genèse de son écriture. Pourquoi écrire ? Et pour qui ? Les écrivaines nous dévoilent leur chemin intérieur.
Féminisme, militantisme, et littérature
Existe-il des liens entre féminisme, militantisme et littérature ? Quelles distinctions peut-on faire entre ces trois domaines ? Nos deux invités se penchent sur cette épineuse question. Dans une société qui tend parfois à ranger tout un chacun dans une case, la littérature apparaît comme un espace de liberté pour parler des femmes et du féminisme. Enfin, nos chroniqueurs préférés sont de la partie ! Nolwenn (une petite nouvelle) dévoile son agenda culturel pour le mois de juin et Matthieu le Macho nous fait une petite leçon de transféminisme et d'inclusivité.
On vous souhaite un beau mois de juin (avec du soleil !) et on vous embrasse,
Thelma et Louise