Emilie Desvaux & Danicollaterale // Le ciel de Tok...
Emilie Desvaux & Danicollaterale // Le ciel de Tokyo (Rivages) - Je suis charrette

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Type
Entretien
Culture
lundi 10 février 2025
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Deux invités pour cette émission Emilie Desvaux, autrice Le ciel de Tokyo aux éditions Rivages 

et Danicollaterale bédéaste  pour Je suis charrette - vie d'architecte Editions Delcourt. (atttention charrette avec 2 R et chariot un seul)

En raison d'un incident d'enregistrement, il manque quelques minutes de l'émission. Avec toutes nos excuses.

La chronique de début d'émission portait sur le roman de Milena Agus Le vent passe et la nuit aussi (Ed. Liana Lévi)

Mais avant de commencer, vous arrive-t-il de littératurer votre vie ? 

C’est ce que fait Cosima qui choisit de produire de la fiction plutôt que de s’apesantir sur une réalité trop dure, coincée qu’elle est avec un petit frère muet, une mère au pessimisme pesant et un père artiste du genre inconséquent. S’apesantir c’est bien tout le contraire de ce nouveau roman de Milena Argus,On est en Sardaigne et la mère de Cosima est le fruit d’un amour illégitime… (à part moi plus personne ne dit ça) disons que sa grand mère a eu une aventure avec un homme marié qui a préféré partir de sorte que la petite fille ne l’a jamais connu. 

Quand le livre débute, la mère de Cosima apprend que, contrairement à ce qu’on lui a dit, ce père n’est pas mort et elle fonde de grands espoirs en découvrant qu’il a une grande et belle maison.. va-t-elle enfin quitter cette vie difficile de femme de ménages, une vie de sacrifice et de privations, où on compte tout tout le temps, et où les boulettes de viande sont plus faites avec du pain que de la viande.. 

Revenons à Cosima une adolescente qui a rejoint avec sa famille Caligari, mais qui reste très attaché à son village,  sa nature,  ses odeurs..et même de certains de ses habitants. 

La grande affaire de Cosima reste la littérature dans laquelle elle croît apprendre à vivre. Et rêve un jour d’écrire un récit qui se terminerait bien… mais elle oublie que dans n’importe quelle histoire il y a plusieurs manières de bien finir… qui ne sont pas toutes équivalentes pour tous les personnages

Dans ce roman aux allures de feel good roman on découvre une adolescente d’aujourd’hui  racontée merveilleuse par une autrice ayant dépassé la soixantaine. Faussement naïf, le roman est moins sucré qu’il en donne l’impression.. car  il raconte l’éducation sentimentale d’une jeune fille éprise de poésie, de sensualité et de littérature. On referme ce livre comme son héroïne, transformé, sans s’être rendu compte de rien. 

ça s’appelle Le vent passe et la nuit aussi c’est signé Milena Argus traduit par Marianne Faurobert et ça paraît aux éditions Liana Lévi

Pendant l'émission on a écouté Biche Déjà vu 

La Relève
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