KILLER VINYL RECORDS • Battle Jazz Galactica
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C’est en Novembre 2014 que le GWO KA a été inscrit au patrimoine immatériel de l’unesco. Mais lorsque l’on est pas guadeloupéen que connait-on du GWO KA? Les amateurs de jazz ont pu apprécier quelques bribes de cette musique à travers les quelques disques du saxophoniste américain David Murray, c’était dans les années 90. Pour certains amateurs éclairés il y a le gwo ka modenn de Gérard Lockel et de ses disciples et puis depuis quelques années on parle du jazz Ka. Mais s’intéresser à l’histoire du gwo ka, c’est aller à la rencontre de la problématique identitaire guadeloupéenne ; une question identitaire dont les déterminisme sont l’esclavage et son héritage, l’intégration de fait dans la nation France et le corolaire d’interrogations que cette intégration convoque, entre autonomie et indépendance. Mais le gwo ka en tant que vecteur identitaire pose en arrière fond des questions qui d’une certaine façon vont au delà de la seule Guadeloupe. En effet la trajectoire du gwo ka et du peuple qui le porte est la reproduction à l’échelle d’un territoire d’une problématique identitaire plus globale face à une mondialisation de plus en plus hégémonique. Pour parler du gwo ka, de son histoire, de son présent et de son avenir nous recevons Jérôme CAMAL qui est associate professor à l’université de Wisconsin Madison au département d’anthropologie. Il a notamment publié « Creolized aurality Guadeloupean gwoka and postcolonial politics. Nous invitons également Emmanuel Gordien qui est président de l’association CM98 qui a pour but de porter la mémoire de l’esclavage et son actualisation. Programmation musicale -David Murray Gets -guy conquette et le groupe ka la guadloup an derout -Soirée léwoz à Cacao Léwòz o -Gerard Lockel Ecole N°1 -Gerard Lockel lewoz mode No 4 -Gérard Lockel Menndé N° 1 Emission proposée par Olivier Delaporte réalisée par Paul Henri Dimitriu Creolized aurality Guadeloupean gwoka and postcolonial politics par Jérôme Camal Association C M 98La médiathèque Caraïbes Remerciements à Gustav Michaux-Vignes et à Denis-Constant Martin Crédit photo GKM