The Legendary Pink Dots, « Asylum » (Ep.31)
The Legendary Pink Dots, « Asylum » (Ep.31)

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Type
Musicale
Éclectique
vendredi 13 novembre 2015
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Ah, les Legendary Pink Dots... Cela faisait longtemps que je voulais prendre le temps de parler d'eux! Groupe de tous les extrêmes par excellence, c'est l'incompris dans toute sa splendeur : une discographie plus épaisse que l'Universalis : une production frénétique depuis 81, des compiles et ré-éditions sans aucun arrêt depuis (leur site officiel annonce en ce moment 2 pre-order d'album ! Et c'est comme ça depuis 35 ans)... Une notoriété confinée et étouffée depuis 35 ans : des premiers concerts aux derniers, seuls des habitués tentent de remplir des petites salles... un genre inclassable : pour rire, je cite Wikipedia : "Their music touches on elements of neo-psychedelia, ambient music, electronic music, tape music, industrial, psychedelic folk, synthpop, post-punk, progressive, jazz, noise, pop, and goth rock, with a distinctly experimental/avant-garde bent; their sound has evolved over time and remains distinctive, making it difficult to place the group into a concise style or genre." TRADUCTION = ON EN A AUCUNE IDEE... Pour ma part, je simplifierais en les qualifiant de rock psychédélique expérimental, mais en pleine période new wave.

Bref, ce groupe a tout d'un magnifique mystère. Explorer leurs évolutions et leur discographie a tout d'une quête qui découragerait plus d'un Dr Bro...

Et pourtant, il fallait bien les faire parler, les placer dans la Ligue ! Je n'ai pas eu trop de mal à choisir : Asylum (1985) est un album qui ne m'a jamais quitté. Le genre qui paraît évident quand on commence à l'écouter une fois, puis qu'on a l'impression d'avoir toujours entendu la deuxième fois, et après on finit par avoir l'impression que c'est un classique très populaire !

Les albums "faciles" à écouter des Legendary Pink Dots ne sont pas légion, il faut bien le dire. Le premier et peut-être plus célèbre d'entre eux reste The Lovers, de 84 : le groupe est jeune, et sort un son plus new wave (c'est vite dit) et plus évident. Mais Asylum, lui, a tout de l'album concept alors qu'il n'en est pas un : c'est une plongée dans la folie, la visite d'un asile inquiétant. Oui, c'était facile...

Accrochez-vous les amis, la plongée est abyssale, conceptuelle, à la hauteur du groupe.

La ligue des albums incompris
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