Museum side : Women house & Gauguin l'alchimiste
Museum side : Women house & Gauguin l'alchimiste

Partager

Type
Autre
dimanche 10 décembre 2017
Télécharger

On continue, dans cette deuxième saison, de vous emmener aux quatre coins de la capitale découvrir des expositions qui valent le coup d’œil. Et, ce soir, on vous a concocté encore un beau programme.

Pour notre troisième numéro, nous recevons Lucia Pesapane, une des deux commissaires avec Camille Morineau de l'exposition  Women house, la maison selon elles actuellement à la Monnaie de Paris jusqu'au 28 janvier 2018. En deuxième partie, nous parlerons évidemment de l'incontournable exposition sur Gauguin au Grand Palais,  Gauguin l'alchimiste qui y est présentée jusqu'au 22 janvier 2018.

Women House, la maison selon elles s'attaque à la question du genre, le genre féminin, et à celle d'un espace longtemps assimilé au féminin, le domestique. Elle est découpée en plusieurs parties :

I/ Desperate Housewives :

[caption id="attachment_62114" align="alignnone" width="207"]

Cindy Sherman Untitled Film Still #35, 1979 Tirage gélatino-argentique noir & blanc 40,3 x 31,4 cm Courtesy of the artist and Metro Pictures, New York[/caption] [caption id="attachment_62118" align="alignnone" width="300"]

Birgit Jurgenssen, Hausfrauen - Küchenschürze (Housewives’ Kitchen) Apron, 1975/2003 Tirage argentique noir & blanc 45,5 x 72 cm © Estate Birgit Jürgenssen / Bildrecht, Vienna Courtesy of Galerie Hubert Winter, Vienna[/caption]

II/ La maison, cette blessure :

[caption id="attachment_62127" align="alignnone" width="206"]

Helena Almeida , Estudo para dois espaços , 1977 Tirage gélatino argentique noir & blanc. 39,4 x 27 cm Edition : 1/5, The SAMMLUNG VERBUND Collection, Vienna[/caption]

III/ une chambre à soi :

[caption id="attachment_62129" align="alignnone" width="300"]

Zanele Muholi, Katlego Mashiloane and Nosipho Lavuta, ext.2, Lakeside, Johannesburg, 2007 Courtesy Stevenson Cape Town et Johannesburg[/caption]

IV/ Maison de poupée :

[caption id="attachment_62111" align="alignnone" width="300"]

Rachel Whiteread Modern Chess Set , 2005 Tapis, linoleum, contreplaqué, hêtre, résine plastifiée, papier aluminium, metal blanc, émail, verni, fil d’aluminium, cuivre, encre, chrome, peinture laquée, fil en metal, mousse, poignée de transport en tissus. Dimensions of box: 24.5 x 75 x 41.5 cm Dimensions of board: 3 x 67 x 67 cm Edition de 7 © Rachel Whiteread; Courtesy of the artist, Luhring Augustine, New York, Lorcan O’Neill, Rome, and Gagosian Gallery[/caption]

V/ Empreintes :

[caption id="attachment_62131" align="alignnone" width="300"]

Rachel Whiteread, Untitled (Air Bed ), 1993 Caoutchouc, mousse synthétique haute densité 100 x 188 x 24 cm © Rachel Whiteread. Crédit photographique: Galerie Claire Burrus[/caption]

VI/ Construire, c'est se construire :

[caption id="attachment_62132" align="alignnone" width="300"]

Ana Vieira, Ambiente - Sala de Jantar , 1971, Structure en bois, peinture acrylic sur nylon, table en bois, assiettes, verres, fourchettes, couteaux et dispositif sonore. 250 x 312 x 312 cm Museu Calouste Gulbenkian – Coleção Moderna, Fotografia: Paulo Costa[/caption]

VII/ Mobile homes :

[caption id="attachment_62134" align="alignnone" width="300"]

Andrea Zittel (b. 1965) A - Z Escape Vehicle Owned and Customized by Bob Shiffler , 1996 Metal, dispositive électronique, climatisation, isolation, bois, verre, eau et sel 152.4 x 101.6 x 213.36 cm pièce Unique © Andrea Zittel, courtesy Sadie Coles HQ, London[/caption] [caption id="attachment_62136" align="alignnone" width="300"]

Nil Yalter, Topak Ev, 1973 Credit photo Isabelle Arthuis[/caption]

VIII/ Femmes Maisons :

[caption id="attachment_62140" align="alignnone" width="206"]

Laurie Simmons, Walking House, 1989 Impression numérique 163 x 117 cm Courtesy of the artist and Salon 94, New York Private collection, NYC[/caption]

Gauguin l'alchimiste au Grand Palais propose, jusqu'au 22 janvier 2018, une énième relecture de l'oeuvre de cet artiste que nous avons tous appris à découvrir tout au long de notre vie. Quand on pense à Gauguin, on pense forcément, pêle-mêle, à sa dispute avec Van Gogh à Arles au cours de laquelle ce dernier s'est coupé l'oreille, sa période dans les Îles Marquises avec ses magnifiques toiles de tahitiennes dont des portraits de ses multiples compagnes souvent plus jeunes d'ailleurs. Pour cette rétrospective, cette fois, les deux commissaires Claire Bernardi, conservatrice de peinture et Ophélie Ferlier-Bouat, conservatrice en sculpture au musée d'Orsay, ont choisi d'axer le propos sur la capacité de Gauguin à transformer les matériaux par une approche décloisonnée et expérimentale des disciplines. C'est vrai qu'on connaît mieux les peintures de Gauguin mais il a beaucoup expérimenté les matériaux et produit un nombre conséquent de céramiques, bois et gravures. L'exposition a choisi de présenter trois vidéos qui présentent, dans un premier temps la technique de la céramique et du bois, de la gravure et de l'estampe, et pour finir de la peinture. On est assez subjugués et cela fonctionne plutôt bien.

[caption id="attachment_62142" align="alignnone" width="300"]

Paul Gauguin (1848-1903) Laveuses à Arles, dit aussi Lavandières 1888 huile sur toile ; 74 x 92 cm Bilbao, Museo de Bellas Artes de Bilbao © Bilboko Arte Ederren Museoa - Museo de Bellas Artes de Bilbao[/caption] [caption id="attachment_62141" align="alignnone" width="300"]

Paul Gauguin (1848-1903) Portrait de l’artiste au Christ jaune 1890-1891 huile sur toile ; 38 x 46 cm Paris, musée d’Orsay, acquis par les Musées nationaux avec la participation de Philippe Meyer et d’un mécénat japonais coordonné par le quotidien Nikkei, 1994 © Rmn - Grand Palais (musée d’Orsay) / RenéGabriel Ojéda [/caption] [caption id="attachment_62144" align="alignnone" width="235"]

Paul Gauguin (1848-1903) Dans les vagues 1889 huile sur toile ; 92,5 x 72,4 cm Cleveland, The Cleveland Museum of Art, don de Mr et Mme William Powell Jones © The Cleveland Museum of Art[/caption] [caption id="attachment_62146" align="alignnone" width="300"]

Paul Gauguin (1848-1903) Soyez mystérieuses 1890 bois de tilleul partiellement polychrome, traces de crayon de couleur sombre ; 73 x 95 x 5 cm Paris, musée d’Orsay © Rmn-Grand Palais (musée d’Orsay) / Tony Querrec[/caption] [caption id="attachment_62148" align="alignnone" width="214"]

Paul Gauguin (1848-1903) Portrait de Jacob Meyer de Haan 1889 bois de chêne polychromé ; 58,4 x 29,8 x 22,8 cm Ottawa, National Gallery of Canada, achat en 1968 © Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa / photo MBAC[/caption] [caption id="attachment_62150" align="alignnone" width="300"]

Paul Gauguin (1848-1903) Manaò tupapaú (Elle pense au revenant, dit aussi L’Esprit des morts veille) 1893-1894 gravure sur bois ; 20,4 x 35,6 cm (image), 20,7 x 35,7 cm (feuille) Chicago, the Art Institute, collection Clarence Buckingham © the Art Institute of Chicago[/caption] [caption id="attachment_62151" align="alignnone" width="233"]

Paul Gauguin (1848-1903) Oviri 1894 grès partiellement glaçuré ; 75 x 19 x 27 cm Paris, musée d’Orsay © Rmn-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski[/caption] [caption id="attachment_62153" align="alignnone" width="300"]

Paul Gauguin (1848-1903) Te Rerioa (Le rêve) 1897 huile sur toile ; 95,1 x 130,2 cm Londres, The Samuel Courtauld Trust, The Courtauld Gallery © The Samuel Courtauld Trust, The Courtauld Gallery, Londres[/caption] [caption id="attachment_62155" align="alignnone" width="192"]

Paul Gauguin (1848-1903) Le cheval blanc 1898 Huile sur toile ; 140,5 x 92 cm Paris, musée d’Orsay © Rmn-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski[/caption] [caption id="attachment_62157" align="alignnone" width="300"]

Paul Gauguin (1848-1903) Faa Iheihe (Pastorale tahitienne) 1898 huile sur toile ; 54 x 169,5 cm Londres, Tate Gallery, don de Lord Duveen © Tate, Londres, dist. Rmn-Grand Palais / Tate Photography[/caption]

Chroniques :

Galadrielle : l'oeuvre Forty-Part Motet de Janet Cardiff jusqu'au 5 mars 2018 à l'exposition Etre moderne : le MoMa à Paris

Marie-Hélène : Les Choses, Albert Renger-Patzsch jusqu'au 21 janvier 2018 au Jeu de Paume

Coups de cœur :

Marie-Hélène : Souterrain, Ali Kazma jusqu'au 21 janvier 2018 au Jeu de Paume

Florence : Medellin, une histoire colombienne, des années 1950 à aujourd'hui jusqu'au 21 janvier 2018 aux Abattoirs, musée d'art moderne et contemporain de Toulouse

Galadrielle : Andres Serrano dans les collections permanentes jusqu'au 14 janvier 2018 au Petit Palais

Présentation : Florence Dauly. Chroniqueuses : Marie-Hélène Gallay, Charlotte Landru-Chandès et Galadrielle Lesage. Réalisation : Louis-Julien Pannetier.

Museum Side
Abonnez-vous au podcast