Museum side : Persona Grata & Géométrie Amérique L...
Museum side : Persona Grata & Géométrie Amérique Latine

Partager

Type
Autre
dimanche 11 novembre 2018
Télécharger

Ce soir, pour la deuxième émission de la saison, on part en Amérique du sud du Mexique à la terre de feu. L'exposition qui a ouvert ses portes il y a un mois à la Fondation Cartier pour l'art contemporain propose d'explorer les créations d'uruguayens, brésiliens, boliviens ou encore argentins abstraites et, pour la plupart, géométriques. Pour la première partie de l'émission, je vous propose un voyage philosophique sur la notion d'hospitalité au musée national de l'histoire de l'immigration en compagnie d'Isabelle Renard, la chef du service des collections et des expositions.

Je vous propose de commencer l'émission avec un voyage au musée national de l'histoire de l'immigration, porte dorée, à Paris. Si vous n'avez jamais pénétré dans cette institution, c'est le moment de vous y rendre pour voir le parcours permanent bien sûr mais aussi pour visiter l'exposition temporaire « Persona Grata » présentée à la fois dans ce musée mais aussi au MAC/VAL, le musée d'art contemporain du Val-de-Marne. Une autre institution à visiter de toute urgence si vous n'y êtes pas encore allés. L'exposition interroge la notion d'hospitalité à l'aide des philosophes Fabienne Brugère et Guillaume Blanc auteurs du livre « La fin de l'hospitalité, l'Europe, terre d'asile ? ». Une notion à repenser en pleine crise migratoire européenne. Retour sur la genèse du projet avec Isabelle Renard, la chef des collections et des expositions du musée national de l'histoire de l'immigration, commissaire de très belles expositions comme « J'ai deux amours » en 2011 ou « Ciao Italia ! Un siècle d'immigration et de culture italiennes en France 1860-1960 » l'année dernière.

[caption id="attachment_75543" align="alignnone" width="300"]

Enrique Ramirez, La Casa, 2013. Vidéo couleur, son, verre gravé, cadre en bois. Collection MNHI. ©Adagp, Paris, 2018[/caption] [caption id="attachment_75545" align="alignnone" width="300"]

Enrique Ramirez, La Gravedad, 2015. Film HD, son, 14’45’ en boucle. Projection sur mur noir. Collection MNHI. ©Adagp, Paris, 2018[/caption] [caption id="attachment_75544" align="alignnone" width="300"]

Laura Henno, Koropa, 2016. Vidéo numérique, couleur, son, 19’. Collection MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne. Acquis avec la participation du FRAM Île-de-France. © Laura Henno[/caption] [caption id="attachment_75546" align="alignnone" width="300"]

Sarkis, Le bateau Kriegsschatz, 2007. Contreplaqué peint, ampoules et câbles électriques, maquette ancienne de bateau en bois, 700 x 510 x 70 cm. Collection MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne.Acquis avec la participation du FRAM Île-deFrance. Photo © Jacques faujour. © Adagp, Paris 2018[/caption] [caption id="attachment_75549" align="alignnone" width="300"]

Enrique Ramirez, N° 3 (Voile migrante), 2018. Tissu dacron cousu et agrafé, texte au crayon sur carton noir, 20 cadres aluminium, verre. Collection Hoche Partners, Luxembourg. ©Adagp, Paris, 2018[/caption] [caption id="attachment_75550" align="alignnone" width="300"]

Zineb Sedira, MiddleSea, 2008. Vidéo, couleurs, son, 19’ Collection MNHI. ©Adagp, Paris, 2018[/caption]

Pour la suite, on part en Amérique du sud se plonger dans les créations géométriques des héritiers des arts précolombiens. L'exposition « Géométries sud, du Mexique à la terre de feu » a ouvert ses portes il y a un mois à la Fondation Cartier pour l'art contemporain. Elle propose un panorama de créations modernes et contemporaines d'artistes originaires du Cuba, du Vénézuéla, du Brésil, du Paraguay et de l'Uruguay, de l'Argentine, de la Bolivie, du Chili, du Pérou, de l'Equateur et du Mexique. J'ai cité tous ses pays parce qu'ils sont tous représentés et on navigue de coutume en coutume, d'influences en traditions. 250 œuvres de plus de 70 artistes de l'antiquité et la période précolombienne aux créations contemporaines. Ce qui est intéressant, c'est qu'au niveau des matériaux, on touche un peu à tout : architecture, sculpture, peinture, vannerie, tissage en restant dans ces formes abstraites géométriques héritées aussi bien de l'art andin que des cultures autochtones encore bien présentes aujourd'hui. Trois commissaires : Hervé Chandès, Alexis Fabry et Marie Perennes. Ainsi que Leanne Sacramone pour l'hommage qui est rendu dans le hall d'entrée à l'artiste vénézuélienne Gego.

[caption id="attachment_75536" align="alignnone" width="217"]

Olga de Amaral, Bruma E, 2013 Coton, gesso et acrylique 190 × 90 cm Galerie La Patinoire Royale / Valerie Bach, Brussels, Belgium Courtesy of Casa Amaral © Diego Amaral[/caption] [caption id="attachment_75537" align="alignnone" width="300"]

Facundo de Zuviría, Fray Bentos, Uruguay, 1993 Tirage cibachrome (2014) 26,4 × 39 cm Collection privée © Facundo de Zuviría[/caption] [caption id="attachment_75538" align="alignnone" width="272"]

Gego, Esfera N°2, 1976 Acier 103 × 103 cm Collection Mercantil, Caracas © Fundación Gego / Adagp, Paris, 2018. Photo © Walter Otto[/caption] [caption id="attachment_75539" align="alignnone" width="300"]

Freddy Mamani, Cholet dans un quartier résidentiel en brique rouge, El Alto Photo © Tatewaki Nio, série Néo-andina, 2016 Cette œuvre a été réalisée grâce au soutien du musée du quai Branly— Jacques Chirac[/caption] [caption id="attachment_75541" align="alignnone" width="300"]

Carmen Herrera, 3 Red Triangles, 2016 Acrylique sur toile 182,9 × 121,9 cm Collection privée, Texas © Carmen Herrera. Courtesy Lisson Gallery. Photo © Adam Reich[/caption]

Chroniques

Enora : "Patate!" jusqu'au 6 janvier 2019 à la cité des sciences et de l'industrie et "Néandertal L'Expo" jusqu'au 7 janvier 2019 au musée de l'Homme

Coups de cœur 

Boris : "Dave Heath, Dialogues with Solitudes" jusqu'au 23 décembre 2018 au BAL

Marie : "Zao Wou-Ki, l'espace est silence", jusqu'au 6 janvier 2019 au musée d'art moderne de la ville de Paris

Présentation et réalisation : Florence Dauly. Débats et chroniques : Marie Bigné- Hostiou, Enora Gault, Galadrielle Lesage, Boris Perraud.

Museum Side
Abonnez-vous au podcast