La Matinale - Mai 67 en Guadeloupe & Paris est une...
La Matinale - Mai 67 en Guadeloupe & Paris est une fête // 12.02

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Culture
lundi 12 février 2018
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Ce soir, La Matinale de 19h reçoit Mike Horn, réalisateur du documentaire « Mai 67, Ne tirez pas sur les enfants de la République ». Le film revient sur la répression sanglante d’une manifestation ouvrière en Guadeloupe, qualifiée de « massacre d’Etat ». L’événement avait eu lieu peu après qu’un cyclone a ravagé l’île de la Guadeloupe en 1967. Pour ce « Parisien d’origine guadeloupéenne » comme il s’auto-définit, il ne faut rien attendre de l’Etat. Il faut faire les choses par soi-même, d’où ce documentaire, qui en donnant la parole aux victimes et témoins de ce massacre, contribue à la libérer. Le documentaire sera rediffusé sur France Ô le 18 février prochain. 

« Je n’ai pas la prétention d’être historien. Il y a pas mal de flous dans cette histoire. Je ne suis pas capable faire la lumière sur tous ces flous. Mais le documentaire, c'est surtout pour ne pas oublier et pour transmettre. »

En deuxième partie d’émission, on parle du film « Paris est une fête » en présence de Grégoire Isvarine, 1er rôle masculin et Paul Saïsset, directeur de la communication. Après un financement participatif et trois années de tournage, ce « film de bandes » est actuellement en post-production. Le film se veut une déambulation de 3h dans Paris, un soir de Fête de la musique, à proximité du Canal St Martin, dans une ambiance marquée par les attentats (même si ces événements ne sont pas le propos principal du film). Inspirée par le cinéma de la Nouvelle Vague, la réalisatrice du film a eu le souci de filmer toutes les scènes en mouvement et en extérieur. Il reste encore quelques jours pour aider l'équipe à franchir le prochain pallier de leur financement. Retrouvez leur projet sur le site de Kickstarter.

« On n’a jamais traité frontalement la question des attentats dans le film. Ce serait aller dans le mur. Ce serait un manque de déontologie. Traiter ce sujet de façon détournée, c’est finalement beaucoup plus juste et plus sensible. »

Côté chroniques, Antoine de Radio Parleur rentre de Notre-Dame-Des-Landes et raconte l'événement festif et carnavalesque qui célébrait la fin de DUP (déclaration d’utilité publique), après 50 ans de lutte. Quant à Emmanuel, il adresse sa lettre d'adieux à François depuis qu'il a fait l'acquisition d'une... cafetière. 

Présentation : François Pieretti / Réalisation : Pierre-Henri Dimitriu / Co-interview : Mahaut de Butler et Simon Marry / Chroniques : Antoine et Emmanuel Raspiengas / Web : Inès Edel-Garcia / Coordination : Nina Beltram et Elsa Landard

La Matinale de 19h
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