Museum side : Karel Appel & les expos de l'été
Museum side : Karel Appel & les expos de l'été

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dimanche 25 juin 2017
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Cette saison, avec Museum side, on vous emmène parcourir la capitale pour dénicher pour vous les expositions qui valent le coup d’œil ou celles qui au contraire sont un peu décevantes. Le principe : deux expositions à l’affiche dans de grands musées parisiens sur lesquelles nous débattrons avec à chaque fois un invité spécialiste qui nous donnera des clés de compréhension.

 Pour la dernière de la saison, on vous a concocté un beau programme estival. Dans la première partie, on parlera de l'exposition "Karel Appel, l'art est une fête" avec sa commissaire Choghakate Kazarian, présentée au musée d'art moderne de la ville de Paris jusqu'au 20 août.

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Oiseaux de nuit, 1949 Huile sur toile, 75  100 cm Musée d'Art moderne de la Ville de Paris © Karel Appel Foundation / ADAGP, Paris 2017[/caption] [caption id="attachment_55276" align="aligncenter" width="300"]

Animaux au-dessus du village, 1951 Huile sur toile, 130  161 cm Musée d'Art moderne de la Ville de Paris © Karel Appel Foundation / ADAGP, Paris 2017[/caption] [caption id="attachment_55277" align="aligncenter" width="226"]

L’Homme hibou n°1, 1960 Acrylique sur souche d'olivier, 157  90  52 cm Musée d'Art moderne de la Ville de Paris © Karel Appel Foundation / ADAGP, Paris 2017[/caption]

On connaît le néerlandais Karel Appel principalement parce qu'il est l'un des membres fondateurs du groupe CoBrA. CoBrA pour Copenhague, Bruxelles et Amsterdam, les acronymes des villes européennes d'où provenaient les membres de ce mouvement. Créé à Paris en 1948 et dissout seulement trois ans après en 1951, ce groupe européen donc parmi lequel on comptait notamment Asger Jorn ou Pierre Alechinsky, voulait se détacher des académismes de l'époque comme l'art abstrait qu'ils jugeaient trop rigides pour prôner un art plus spontané avec des pratiques inspirées du primitivisme et de l'art brut. D'ailleurs, ils sont contemporains de la Compagnie de l'Art Brut fondée par Dubuffet à la même époque. Mais, finalement, cette période a été très courte dans la vie de Karel Appel. Il voyage beaucoup et s'installe à Paris définitivement en 1950 où il est soutenu par des critiques comme Michel Ragon ou Michel Tapié. Son style évolue vers l'expressionnisme avec une gestuelle très marquée. Le Musée d'art moderne de Paris propose justement de découvrir le parcours artistique varié de Karel Appel dans une très belle exposition jusqu'au 20 août à l'occasion de la donation de 21 peintures et sculptures de la Karel Appel Foundation. La dernière exposition qui lui était consacrée date des années 80 dans ce même musée. Choghakate Kazarian, la commissaire de l'exposition "Karel Appel, l'art est une fête", a été notre invitée.

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La Chute du cheval dans l’espace silencieux, 2000 Objets trouvés et huile sur bois, 144,8  243,8  162,6 cm Musée d'Art moderne de la Ville de Paris © Karel Appel Foundation / ADAGP, Paris 2017[/caption] [caption id="attachment_55279" align="aligncenter" width="300"]

Les Décapités, 1982 Huile sur toile, 193  672 cm Musée d'Art moderne de la Ville de Paris © Karel Appel Foundation / ADAGP, Paris 2017[/caption]

Dans la deuxième partie de l'émission, nous vous avons concocté un petit programme d'expositions pour l'été :

Sur Paris :

"Jardins" jusqu'au 24 juillet 2017 au Grand Palais

"Portraits de Cézanne" jusqu'au 24 septembre 2017 au musée d'Orsay

"Tokyo-Paris Chefs d'œuvre du Bridgestone Museum of Art Collection Ishibashi Foundation" jusqu'au 21 août 2017 au musée de l'Orangerie

"David Hockney" jusqu'au 23 octobre 2017 au Centre Pompidou

"Ed Van Der Elsken, la vie folle" jusqu'au 24 septembre 2017 au musée du Jeu de Paume

"Derain, Balthus, Giacometti, une amitié artistique" jusqu'au 29 octobre 2017 au musée d'art moderne de la ville de Paris

En région :

"Braque et Laurens : quarante années d'amitié" jusqu'au 8 octobre 2017 au musée de l'Annonciade à Saint-Tropez

"Who's afraid of Steve Gianakos?" jusqu'au 24 septembre 2017 au musée des beaux-arts de Dole

"Borderline - Philippe Pasqua" jusqu'au 30 septembre 2017 au musée océanographique de Monaco

"Le scalp et le calumet : imaginer et représenter l'indien du XVIe siècle à nos jours" jusqu'au 23 octobre 2017 au musée des beaux-arts et au musée du nouveau monde de la Rochelle

"Suspended Animation, à corps perdu dans l'espace numérique" jusqu'au 26 novembre 2017 aux Abattoirs de Toulouse

"Pierre et Gilles : clair-obscur" jusqu'au 20 août 2017 au Musée d'art moderne André Malraux (MuMa) du Havre

"A different way to move. Minimalismes, New York, 1960-1980" jusqu'au 17 septembre 2017 au Carré d'Art, le musée d'art contemporain de Nîmes

"Willy Ronis" jusqu'au 29 octobre 2017 au Château de Tours, une exposition du musée du Jeu de Paume hors-les-murs

"Le chemin du romantisme...David d'Angers et l'Allemagne" jusqu'au 17 septembre 2017 au musée des beaux-arts d'Angers

Les chroniques :

La chronique littéraire de Marion : "Dioramas" jusqu'au 10 septembre 2017 au Palais de Tokyo

La chronique d'Agathe "Et pourquoi pas..." : les collections du musée Carnavalet

La chronique photo de Marie-Hélène : "Walker Evans" jusqu'au 14 août 2017 au Centre Pompidou 

Présentation : Florence Dauly. Co-interview : Agathe Cabau. Chroniques et critiques : Agathe Cabau, Marion Bonassies, Marie-Hélène Gallay et Charlotte Landru-Chandès. Réalisation : Louis-Julien Pannetier.

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